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Les paris sur le poney sont lancés !

L’image du poney évolue : nous avions l’habitude d’un petit cheval pour le loisir des enfants, le mercredi ; ce tendre équidé se mêle désormais aux professionnels pour des courses officielles. Certains poney clubs deviennent des écuries de course encadrées par les champions. Cette entrée remarquée aux hippodromes, lors des grands prix, lui ouvre les portes d’un avenir prestigieux. Enfin reconnu à sa juste valeur, il fascine les turfistes autant que son homologue déjà en course. D’abord utilisé comme interlude amusant durant les courses hippiques, il trouve sa place grâce aux pronostics des parieurs. Ces compétitions d’un nouveau genre offrent leur lot de palpitations avec de jeunes cavaliers pleins de surprises ! Le poney change donc de statut malgré sa stature et s’invite dans la cours des grands.

Les prédispositions naturelles d’un favori

La Fédération Equestre Internationale définit la catégorie "poney" comme inférieure à 1,50 mètres au garrot. La famille accepte donc les races les plus grandes, de tailles C et D. Ses pattes plus courtes que celle du cheval et son ossature plus lourde ne limitent pas ses performances : cette monture aux normes étonnantes tient ses caractères particuliers de ses ancêtres qui ont su s’adapter aux conditions climatiques les plus rudes. Son tempérament de caractère et son excellente mémoire se révèlent des points forts pour la compétition. Si peu de soins suffisent à son bien-être, il doit manger souvent et boire entre 9 et 20 litres d’eau par jour. Les récompenses, comme les pommes ou les carottes, entretiennent sa motivation. Le poney a néanmoins besoin d’un encadrement professionnel pour évoluer vers les podiums.

Des compétences variées pour le sport hippique

Vif, rapide et résistant, le poney est aussi capable de traverser les rivières peu profondes. Le poney Shetland, par exemple, peut tirer deux fois son poids. Au fil des siècles, l'animal a su s’adapter aux exigences des hommes. Le Welsh convient parfaitement aux courses montées ou attelées : tonique et sportif, il a d’abord servi aux labours, à la guerre et même dans les mines. Le New Forest se démarque sur les sauts d’obstacles. Ainsi, lors de challenges en partenariat avec la Fédération Française d’Equitation ou lors de la World Summer Cup Pony, les poneys accèdent aux mêmes disciplines que leurs congénères. Comme les chevaux, ils pratiquent le trot attelé ou monté et le galop à plat ou avec obstacles. Les plus expérimentés participent au cross country pour le bonheur des spectateurs. Seule différence : les points sont attribués directement aux poneys et non à leur cavalier.

Le poney dévoile les jockeys et drivers de demain

Cette nouvelle star des hippodromes permet toutefois aux jeunes jockeys et drivers de se faire remarquer. Pour eux, la compétition débute à 7ans ; puis, entre 11 et 16 ans, ils évoluent sur les grands poneys qui mesurent entre 1m20 et 1m40 au garrot. Ils ont alors l’occasion de montrer leurs qualités autant que leur détermination. Certains champions en herbe s’entraînent dans l’écurie de course de la famille Bazire, à Avoise. Tous prennent plaisir à concourir aux côtés des professionnels et rêvent déjà à leur future carrière. Quant aux parieurs, ils peuvent suivre leur parcours pour optimiser leurs gains.