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Un étalon hippique se distingue d’un cheval sellé ordinaire par son activité et son athlétisme. Il fait l’objet de plusieurs enjeux. Il est le centre d’intérêt des turfistes et a une importante valeur pour son propriétaire. Il est la cause d’un enrichissement, mais le fait d’en prendre soin s’avère toutefois coûteux. Les parieurs misent en se basant sur la performance d’un cheval, et cela dépend en grande partie de son entretien. Il a besoin d’un mode de vie qui requiert un investissement important. Le cadre dans lequel il vit et les conditions de vie doivent convenir à son statut.
Les soins adaptés à un cheval de compétition sont beaucoup plus spécifiques et exigent l’intervention d’un vétérinaire spécialiste connu sous l’appellation de vétérinaire équin. La médecine équine moderne est le résultat de l’évolution scientifique d’une méthode anciennement pratiquée par les Grecs. Compte tenu de l’énergie qu’il dépense, l’entretien d’un cheval de course nécessite un suivi et une consultation régulière. La fonction du vétérinaire équin est d’apporter les soins préventifs, tels que les vaccins, dont certains sont obligatoires et d’autres facultatifs. La consultation peut se dérouler soit dans une clinique équine, soit à domicile, soit dans un haras, selon les conditions et les demandes. La nécessité d’une consultation porte sur la constatation des carences et sur les indices de santé. Concernant la nutrition d’un cheval de course, le vétérinaire peut également intervenir dans son alimentation et apporter ainsi des conseils avisés. En effet, les aliments énergétiques et vitaminés, comme l’avoine ou l’orge, lui sont par exemple d’une grande utilité. Les recommandations alimentaires en cas de maladie sont également spéciales. Nourrir un cheval en convalescence nécessite l’avis du vétérinaire spécialiste, non seulement pour son rétablissement, mais surtout du fait qu’il s’agisse d’un cheval équestre. Dans des circonstances exceptionnelles, effectuer un service vétérinaire nécessite l’aide d’une personne autre que le vétérinaire équin. Tel est le cas de l’ostéopathe, qui intervient dans le but de calmer et de soulager les chevaux atteints du trouble de la locomotion, par exemple. Il existe également des traitements thérapeutiques issus de la médecine dite « naturelle », qui contribuent à l’amélioration sanitaire d’un cheval de course. Parmi ces traitements figurent la phytothérapie, l’homéopathie et d’autres traitements naturels. Ces divers moyens de traitement ne peuvent être exercés que par des spécialistes en médecine équines.